Equipements

Crédit bandeau : aCheziere

PLANETIPAG

La PLateforme d’ANalyses de matériaux Extra-Terrestres de l’IPAG regroupe les outils et savoir-faire destinés à la préparation, à la synthèse, à l’analyse chimique et optique et à la caractérisation d’échantillons extraterrestres ou d’analogues.
Elle permet de répondre aux besoins expérimentaux et analytiques des équipes Planéto et Spectre de l’IPAG. La recherche effectuée par ces équipes couvre un vaste domaine englobant l’étude des planètes, comètes et météorites du système solaire ainsi que la formation et l’évolution de la matière (gazeuse et solide) depuis le milieu interstellaire jusqu’aux planètes. Elle s’appuie sur les observations et mesures in-situ de sondes spatiales lancées notamment par les agences spatiales européenne (ESA), américaine (NASA) et japonaise (JAXA). Avec le soutien du CNES, les chercheurs du laboratoire ont été ou sont impliqués dans la préparation, l’opération, et l’interprétation des mesures réalisées par les missions telles que Cassini-Huygens vers Saturne, JUICE vers Jupiter, ROSETTA et Hayabusa-2 vers des petits corps, Exomars, Mars Sample Return et MMX vers la planète rouge, New Horizons vers Pluton, etc.
Bien qu’utilisée en majorité pour les projets scientifiques de l’IPAG, cette plateforme est accessible aux laboratoires de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (OSUG), aux laboratoires de l’INSU et ponctuellement à des prestations externes via la plateforme de spectrométrie de masse de l’ICMG. Elle est également impliquée dans le REseau Géochimique et Expérimental Français (REGEF) mis en place par l’INSU (CNRS). Plusieurs instruments sont aussi des facilités Européennes dans le cadre de l’activité de ’Trans-National Access’ du programme européen Europlanet.

Responsables techniques : Laurène Flandinet & Olivier Brissaud

Autres infrastructures

 un hall d’intégration (classe 100000) de 122m² équipé d’un pont roulant (5T) et d’une table de quai (2T),
 un atelier mécanique,
 une salle blanche classe 100 sous flux laminaire pour le travail optique,
 une salle blanche classe 1000 sous flux laminaire pour le travail détecteurs.
 Notre équipement informatique inclut plusieurs machines pour la réduction de données, le calcul, et le stockage de données. Les besoins plus importants ont accès aux moyens mutualisés de calcul intensif et de stockage du mésocentre GRICAD.

Equipements utilisés par l’IPAG

Les scientifiques de l’IPAG utilisent toutes les grandes infrastructures de recherche françaises en astronomie : les instruments des télescopes de l’ESO (SPHERE, GRAVITY), de l’IRAM (NIKA2, NOEMA), du CFHT (Spirou), ALMA, les sondes et observatoires de l’ESA (Rosetta, Juice, Cassini, Gaia, Planck, Herschel, XMM, Integral). Nous utilisons aussi les données de l’interféromètre CHARA aux Etats-Unis, des missions de la NASA (New Horizons, Osiris-REX, JWST, Fermi-LAT, NuSTAR) ou de la JAXA (Hayabusa 2). A l’échelle nationale, mous sommes utilisateurs de l’Observatoire de Haute Provence et des calculateurs haute performance du GENCI.