ERC Advanced Grant 2016 : 2 chercheurs de l’IPAG lauréats !

Le Conseil Européen de la Recherche (ERC) a annoncé la liste des 231 lauréats sélectionnés au niveau européen pour l’appel Advanced Grant 2016. D’un montant total de 540 millions d’euros, ces financements permettront à ces chercheurs de premier plan en Europe de développer leurs idées les plus créatives pouvant avoir un impact majeur sur la science, la société et l’économie.

Les résultats pour les laboratoires l’IPAG sont très positifs, puisque pas moins de 2 chercheurs ont été retenus pour financement : Jérôme BOUVIER et Cecilia CECCARELLI. Une année particulièrement prolifique dans la section Astronomie-Astrophysique (PE9), puisque parmi les 10 lauréats retenus au niveau européen figurent deux chercheurs de l’IPAG.

Jérôme BOUVIER

Titre du projet : Star-Planet-Inner Disk Interactions (SPIDI) : unveiling the formation and evolution of inner planetary systems
Institution d’accueil : CNRS
Domaine INSU : Astronomie-Astrophysique
Panel ERC : PE9

Jérôme Bouvier est chercheur en astrophysique. Il a reçu en 2011 la médaille d’argent du CNRS. En associant les prises de vue d’étoiles jeunes à des modèles capables de simuler leurs propriétés, Jérôme Bouvier échafaude des scenarios de formation stellaire toujours plus élaborés. Le chercheur et son équipe de l’institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, sont parvenus à montrer que le champ magnétique des étoiles jeunes était 1000 fois plus important que celui agissant sur le soleil. Une caractéristique qui faciliterait la formation des premières planètes à partir du disque de poussière qui encercle ces astres naissants.

Cecilia CECCARELLI

Titre du projet : The Dawn of Organic Chemistry (DOC)
Institution d’accueil : Université Grenoble-Alpes
Domaine INSU : Astronomie-Astrophysique
Panel ERC : PE9

Cecilia Ceccarelli est astronome et chimiste à l’IPAG, Institut de Plantétologie de l’Astrophysique de Grenoble. Spécialiste de l’étude des proto-étoiles, elle a reçu en 2006 le prix Irène Jolliot-Curie dans la catégorie femme scientifique de l’année pour ses recherches en astrochimie et plus particulièrement sur la formation des étoiles polaires.