Faits marquants


Astrochimie : la nature quantique des collisions eau-hydrogène révélée

Publié le 10 novembre 2020

Au cœur du milieu interstellaire, à très basse température, molécules d’eau et d’hydrogène entrent régulièrement en collisions dites « inélastiques ». Pour mieux les comprendre, des chercheurs du Laboratoire Aimé Cotton, de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble et de l’Institut des Sciences Moléculaires ont étudié théoriquement et observé expérimentalement des collisions dans des conditions proches de celles de ces milieux.

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Un nouveau scénario d’accélération de particules dévoilé par des simulations numériques

Publié le 21 octobre 2020
A&A Highlight

Les étoiles à neutrons en rotation rapide, ou pulsars, génèrent des vents ténus, ultra-magnétisés et ultra-relativistes de paires électron-positron. Lorsque un vent de pulsar rencontre le milieu environnant un choc se forme, le vent décélère et s’isotropise formant ainsi une nébuleuse de pulsar. A l’image de la célèbre Nébuleuse du Crabe, la nébuleuse produit une brillante émission non-thermique qui témoigne d’une accélération de particules très efficace jusqu’au PeV (10^15 eV). L’onde de choc est depuis (...)

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Le prix Nobel de Physique 2020 récompense les découvertes sur les trous noirs, avec des approches théorique, observationnelle et instrumentale.

Publié le 19 octobre 2020

Le Britannique Roger Penrose, l’Allemand Reinhard Genzel du Max-Planck-Institute für extraterrestrische Physik (Garching, Allemagne) et l’Américaine Andrea Ghez ont reçu le prix Nobel de physique 2020 pour leur découverte sur les trous noirs, avec des approches théorique, observationnelle et instrumentale. L’Observatoire des sciences de l’Univers de Grenoble (OSUG, CNRS/UGA/IRD/INRAE/Météo-France) et l’Institut de Planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG, CNRS/UGA) se joignent à l’Observatoire de Paris pour féliciter les 3 lauréats et plus particulièrement Reinhard Genzel avec qui nos équipes collaborent depuis de nombreuses années.

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Un instrument grenoblois pour mesurer les gaz à effet de serre depuis l’espace

Publié le 9 octobre 2020

Une collaboration entre l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (IPAG, OSUG/UGA, CNRS) et l’ONERA a permis de développer un concept innovant pour une mesure plus précise des émissions de CO2 et de méthane. Ce petit instrument, appelé NanoCarb, est l’élément clé d’une future constellation de petits satellites (Smallsat).
L’instrument NanoCarb NanoCarb est un corrélateur de signature spectrale dimensionné pour mesurer les concentrations de CO2 et de méthane depuis l’espace, avec une (...)

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L’impact du changement climatique sur les observations astronomiques

Publié le 14 septembre 2020

Une équipe d’astronomes, impliquant des chercheurs de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (IPAG/OSUG - CNRS / Université Grenoble Alpes), a analysé en quoi le changement climatique affecte les observations astronomiques effectuées par les grands observatoires terrestres. Avec l’exemple du Very Large Telescope (VLT) de l’Observatoire Européen Austral, ils ont analysé les mesures astro-climatiques enregistrées depuis quatre décennies sur le site de Cerro Paranal dans le désert chilien d’Atacama.

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Une comète arc en ciel au coeur tendre

Publié le 8 septembre 2020

Un intérieur perméable sous une surface durcie – l’endroit où s’est finalement posé l’atterrisseur de Rosetta sur la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko en révèle davantage sur l’intérieur de cet objet en forme de « canard en caoutchouc » qui tourne autour du Soleil. Une étude récente suggère que l’intérieur de la comète est plus poreux que le matériau proche de la surface. Les résultats confirment que le rayonnement solaire modifie considérablement la surface de la comète lorsqu’elle se déplace dans l’espace (...)

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GRAVITY détecte les flots d’accrétion qui nourrissent les jeunes étoiles

Publié le 27 août 2020
Communiqué de presse CNRS / UGA

A l’aide de l’instrument GRAVITY de l’European Southern Observatory (ESO), une équipe internationale composée d’astronomes français, irlandais, allemands et portugais a observé pour la première fois les colonnes de matière qui nourrissent les jeunes étoiles. Le matériau provient des disques entourant ces étoiles, les mêmes disques qui donnent naissance aux planètes. Ces résultats publiés le 26 août dans Nature font écho à de récents travaux menés par une équipe de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (IPAG - CNRS/UGA) sur la région d’interaction étoile-disque de l’étoile DoAr44. Ces deux résultats mettent ainsi en évidence que le fort champ magnétique de l’étoile perturbe le disque interne et contrôle le flux d’accrétion sur l’étoile.

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Des astronomes trouvent une véritable usine de molécules organiques cachée derrière la poussière interstellaire !

Publié le 8 juin 2020

En partant d’une intuition, des astronomes de l’IPAG / OSUG (Université Grenoble Alpes, CNRS) ont probablement résolu un mystère concernant les jeunes étoiles encore en formation et les régions riches en molécules organiques entourant étroitement certaines d’entre elles. Ils ont utilisé le Karl G. Jansky Very Large Array (VLA) de la National Science Foundation aux États-Unis pour révéler une de ces régions qui avait auparavant échappé à la détection, et cette révélation a répondu à une question de longue (...)

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